L’agence Bisso Na Bisso Consulting à travers sa publication SRMag, qui fait la promotion de la santé reproductive au Cameroun, s’est rapprochée de Me Signe Etienne, Coordonnateur National FOJCAM et Instructeur international de JUJITSU traditionnel self défense combat rapproché pour en savoir plus sur les activités de la Fondation Jujitsu Cameroon dans le cadre de la lutte contre la consommation des drogues et de la violence en milieux jeunes.
Ci-dessous, la quintessence de l’interview.
SRMag : Monsieur le Président/Coordonnateur, pouvez-vous nous présenter le FOJCAM en quelques mots ?
Me Signe E. : Merci monsieur pour cette opportunité que vous nous donnez de parler de la Fondation OLYMPIA JUJITSU CAMEROUN.
En effet, la FOJCAM est une association sportive d’existence légale au Cameroun, créée en novembre 2013 par un collège des ceintures noires pratiquants des arts martiaux.
Elle présente et active dans toutes les regions du Cameroun pour un effectif total de 632 agents volontaires recrutés et bien formés. Identifiables par un code unique attribué à chaque à la fin de chaque formation.
SRMag : Votre organisation est à n’en point douter, l’une des pionnières en matière de lutte contre la vulnérabilité des jeunes de l’Ouest face aux Drogues. Peut-on savoir pourquoi ?
Me Signe E. : Née dans la Région de l’Ouest, la FOJCAM est justement la pionnière en matière de lutte contre les violences, l’incivisme et la consommation des drogues par les jeunes. Simplement parce que ces membres fondateurs avaient un rêve : aider à la construction d’une société où il ya moins de violences ; sauf qu’après enquête, ils se sont rendus compte que LA GRANDE CRIMINALITÉ, LE VOL, LES VIOLENCES, L’INCIVISME, LES AGRESSIONS étaient le résultat de la consommation des drogues.
SRMag : En quoi consiste exactement vos actions en matière de lutte contre les Drogues dans la Région de l’Ouest ?
Me Signe E. : Nos actions consistent à :
- La prévention : par la sensibilisation des jeunes, la présentation des conséquences de la consommation des drogues à ces derniers, présentation des mécanismes d’enrolement des jeunes dans la consommation des ddrogues- La présentation et l’explication des indices de consommation des drogues par un enfant aux parents,et aux enseignants;
- Le recrutement et la formation des pairs éducateurs pour le déploiement dans les établissements scolaires et dans les autres milieux extrascolaires;
- L’accompagnement des personnes addictes aux drogues et autres substances chimiques ou naturelles psychoactives;
- Les enquêtes pour connaître le niveau réel de ce fléau social dans notre pays afin D’ALERTER LES LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES.
SRMag : Votre organisation a-t-elle le sentiment que cette problématique préoccupe les acteurs institutionnels, privés, traditionnels et religieux de la Région de l’Ouest ?
Me Signe E. : Vraiment pour être honnête nous n’avons pas le sentiment que tous ces gens mesurent pas la gravité de ce fléau. Même s’il est vrai que quelques personnalités nous ont appelé plusieurs fois pour nous donner des lettres d’encouragement, ( gouverneur de la region de l’ouest, des chefs d’établissements scolaires, les délégués départementaux des enseignants secondaires installés dans les régions de l’ouest, du centre, du Sud, du nord, de l’est, du littoral, NOUS PENSONS QUE LA FOJCAM A BESOIN PLUTÔT D’UN APPUI FINANCIER POUR :
- IMPRIMER LES DOCUMENTS ET GUIDES DE SENSIBILISATION;
- LE DÉPLOIEMENT DES PAIRS ÉDUCATEURS SUR LE TERRAIN;
- LA MOTIVATION DE SON PERSONNEL BENEVOLE
SRMag : En toute sincérité, l’espoir est-il permis pour la réduction de la vulnérabilité des jeunes de la Région de l’Ouest face aux Drogues à l’horizon 2030 ?
Me Signe E. : Merci beaucoup pour cette magnifique question. La dépendance aux drogues est une maladie comme toutes les autres. Comme toute maladie, nous pouvons la soigner. Comme toute maladie, nous pouvons PRÉVENIR. JE SOULIGNE PREVENIR PARCE QUE 1% seulement de parents au Cameroun connais les indices primaires de consommation des drogues par un enfant, 1% seulement de parents connais les 17 mécanismes d’enrolement des jeunes dans la consommation des drogues, 1% seulement des parents connais les 13 substances psychoactives (SPA) manipulées par les enfants et qui modifient, transforment, alterent et changent le cerveau d’un individu et peut même le rendre Violent, agressif, impulssif, dépendant.
ENSEMBLE NOUS POUVONS SAUVER LA JEUNES CAMEROUNAISE DE CES FLÉAUX SOCIAUX POUR LE BIEN DE LA PAIX. Zéro violence, zéro drogue et stupéfiant pour la paix dans nos familles et pour un avenir meilleur.
Je vous remercie.
POUR SOUTENIR CETTE ACTION SOCIALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES, L’INCIVISME ET LA CONSOMMATION DES STUPÉFIANTS PAR LES JEUNES CAMEROUNAIS, APPEL OU WHATSAPP :
- 699539570 (Orange Money);
- 678217137 ( Mobile Money).