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Beaucoup d’enfants cachent leur consommation à leurs proches, leurs parents et leurs professeurs. Voici quelques  signes indicateurs :

• Brusques colères injustifiées, hypersensibilité à tout.
• Solitude, déprime, expression de son dégoût de la vie, idées de suicide.
• Opposition à beaucoup de choses, fuite des discussions, surtout concernant les modifications de son comportement.
• Hostilité à l’intérêt qu’on lui porte.
• Désintérêt pour les activités scolaires, voire mauvais résultats, arrêt des loisirs et des activités sportives ; retours tardifs à la maison
• Échecs répétitifs sentimentaux, amicaux et scolaires.
• Accès de boulimie ou amaigrissement.

Ces signes doivent alerter l’entourage. Ils ne signifient pas forcément que l’enfant consomme déjà.

La sensibilisation (prévention) reste la seule arme efficace pour faire face à ce fléau:

 – Prévention primaire: sensibilisation des novices pour qu’ils n’entrent pas dans l’engrenage de la consommation. C’est le lieu de solliciter les parents, les ministres de cultes, les pouvoirs publics et les chefs d’établissement scolaires. Ils doivent savoir en parler pendant des causeries éducatives. Les spécialistes de la santé mentale peuvent être mis à contribution.

 – Prévention secondaire: interpeller ceux qui sont déjà consommateurs pour éviter qu’ils n’en deviennent dépendants ou ne présentent des complications. Les parents et les éducateurs ont ici un rôle capital.

 – Prévention tertiaire: elle concerne les toxicomanes soignés qui doivent être protégés de la rechute, puisque l’addiction aux drogues est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge longue. Ici, les familles doivent être plus que jamais impliquées.

Le Cameroun, comme tous les autres pays de notre chère Afrique, voir même du monde, voit malheureusement ses jeunes files et filles sombrer dans la consommation des stupéfiants (drogues, alcool, tabac et autres).

Parmi les drogues les plus consommées en milieux jeunes et scolaires, nous avons le fameux TRAMOL ou TRAMADOLE

On n’en parlera jamais assez. Ce phénomène qui gangrène la société camerounaise, africaine voir  même mondiale, les milieux jeunes, les écoles, les collèges, les clubs de sports, certains centres de formation et les milieux souvent les plus insoupçonnés (police, gendarmerie, militaire etc…) prend de l’ampleur chaque jour que Dieu fait.

Ces produits prohibés et toxiques entrainent une majorité de jeunes à la dérive sur le regard impuissant des parents ; des jeunes consomment ces petits comprimés aux conséquences désastreuses sur leur santé et surtout sur leur évolution scolaire et professionnelle. En tout cas, l’ignorance des conséquences de la consommation des stupéfiants amène les jeunes à se dissimilés derrière les drogues pour « voyager » dans le monde des illusions, le voyage platonique pour faire des rêves utopiques.

Les accidents de la circulation causés par les drogues (TRAMOL ou TRAMADOL, CANABIS et autres) sont nombreux.

Ces dangereux produits agissent en quelques minutes dans le système nerveux du consommateur. Ces stupéfiants ne sont plus malheureusement consommés par les conducteurs de taxi moto uniquement comme tel est le cas il ya quelques années, mais les élèves et étudiants sont aussi entrés dans la danse. Les drogues font vraiment beaucoup de ravage dans notre société.

Considéré comme un anti fatigue par certains, un coupe faim et un aphrodisiaque pour d’autres, le TRAMOL ou TRAMADOLE  est aujourd’hui à l’origine de plusieurs dégâts (vol, viol, accidents, mort, crimes, blessures, délinquances, folie etc…) ces jeunes consommateurs ignorent juste les conséquences et les surprises que leur réservent le stupéfiants. Le résultat final est le délire  voir même la folie. Justement parlant de la folie, l’image de ce jeune fou de la ville de Bafoussam qu’on appelle « ETO’O », ancien élève d’un prestigieux collège de la ville, est un exemple parlant des conséquences de la consommation des drogues. Malheureusement très peut de campagnes de sensibilisation sur ces fléaux sont organisées et des guides comme : « Les drogues et stupéfiants, tueurs de rêves de la jeunesse »  sont rares.

Vivement que les pouvoir publiques, nos communes, nos ministres de cultes et nos établissement organisent régulièrement les séances de sensibilisions.                                                                                                                                          LA FONDATION OLYMPIA JUJITSU CAMEROUN, LA FONDATION SANS FRONTEIRE ET ARTS MARTIAUX SANS FRONTIERE restent disponibles et disposés à apporter leur modeste contribution pour l’éradication de ce fléau.

Vue l’allure de la consommation de ces drogues, nous osons croire que le commun des mortel n’a pas besoin de porter les verres correcteurs pour se rendre à l’évidence que ces jeunes innocents et inconscients  se dirigent vers un gouffre sans retour.

ATTENTION, ATTENTION ATTENTION le TRAMOL ou TRAMADOLE, comme toutes les autres drogues, appelés sous plusieurs noms : SARCOSY, Jacky chan, MANGAKOU, 007, vitamine, JOHN Travolta, BERE Rouge, petit  pays  ( fait moi voyager), petite gélule, petit blanc etc… méritent et doivent être combattus avec la dernière énergie ; sinon la génération actuelle qui s’inscrit dans la liste des consommateurs, deviendront les criminels et surtout des improductifs de notre société.

             Extrait du livre « Les drogues et stupéfiants, tueurs de rêves de la jeunesse »

                                                         de SIGNE ETIENNE pages18, 19, 20,21