DEFINITION :
Une drogue est un composé chimique, biochimique ou naturel, capable d’altérer une ou plusieurs activités neuronales et / ou de perturber les communications neuronales.
on appelle « drogue » toute substance qui modifie la manière de percevoir les choses, de ressentir les émotions, de penser et de se comporter. Les dangers liés à l’usage de la drogue varient selon les substances, les individus, les façons de consommer, les quantités, Etc…
Les différentes substances peuvent être classées selon leur statut juridique, leurs effets ou encore leur dangerosité.
Les différents types de drogue
On compte trois grandes catégories de drogue :
1. Les substances autorisées
Le tabac et l’alcool sont les exemples types de drogues que l’on peut acheter et consommer en toute liberté (si l’on est majeur bien entendu). Même s’ils sont légaux, les méfaits de ce type de drogue sur la santé sont reconnus.
2.Les substances illicites
– Les opiacés (l’héroïne, l’opium acétylé ou brut, la méthadone, etc.),
– Les cannabinoïdes (le cannabis et l’haschisch),
– Les amphétamines (la méphrédone, la méthamphétamines, etc.),
-Les substances psycho actives (LSD, qui sont des psychédéliques hallucinogènes et psychostimulant d’origine hémi synthétique), l’ecstasy, etc.).
-La cocaïne.
3. Les substances prescrites
Les psychotropes (le Tramadols, les somnifères, les antidépresseurs, etc.). Malgré la légalité de ces produits et les bienfaits que l’on peut en tirer dans certaines situations, les effets de ces drogues sur le cerveau peuvent entraîner des comportements dangereux.
Aucun pays du monde n’a réussi à maitriser le phénomène de la consommation des drogues et de la toxicomanie par une approche essentiellement répressive. L’approche efficace de lutte contre les drogues doit s’inscrire dans une approche duelle qui allie fermeté (loi) et bienveillance (compréhension et soin). Lutter contre les drogues sans un cadre réglementaire rigide est une impasse, tout comme réduire la consommation des drogues (surtout chez les jeunes) à une conduite délictuelle, est une ignorance criarde du psychisme humain et surtout des transformations sociales diverses dont les conduites additives ne sont que des conséquences. Nous soulignions en juin 2018 qu’il faille Naturellement s’inquiéter de la montée explosive des conduites additives dans nos écoles, lycées et collèges, voir même nos universités.
Etant donné que: “ certaines drogues sont de plus en plus disponibles et moins chères. Le nombre de jeunes reçus dans les « centres de sevrage » dans un état de trouble de comportement depuis un certain temps inquiète. Plus que par le passé, les drogues sont dans la cité, leur consommation étant devenue un problème de santé publique”. Nous indiquions il ya quelques années que la sensibilisation est un axe majeur d’une politique nationale de lutte contre l’abus des drogues dans un pays.
La sensibilisation (prévention) reste la seule arme efficace pour faire face à ce fléau:
– Prévention primaire: sensibilisation des novices pour qu’ils n’entrent pas dans l’engrenage de la consommation. C’est le lieu de solliciter les parents, les ministres de cultes, les pouvoirs publics et les chefs d’établissement scolaires. Ils doivent savoir en parler pendant des causeries éducatives. Les spécialistes de la santé mentale peuvent être mis à contribution.
– Prévention secondaire: interpeller ceux qui sont déjà consommateurs pour éviter qu’ils n’en deviennent dépendants ou ne présentent des complications. Les parents et les éducateurs ont ici un rôle capital.
– Prévention tertiaire: elle concerne les toxicomanes soignés qui doivent être protégés de la rechute, puisque l’addiction aux drogues est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge longue. Ici, les familles doivent être plus que jamais impliquées.
Le Cameroun, comme tous les autres pays de notre chère Afrique, voir même du monde, voit malheureusement ses jeunes files et filles sombrer dans la consommation des stupéfiants (drogues, alcool, tabac et autres).
Parmi les drogues les plus consommées en milieux jeunes et scolaires, nous avons le fameux TRAMOL ou TRAMADOLE
On n’en parlera jamais assez. Ce phénomène qui gangrène la société camerounaise, africaine voir même mondiale, les milieux jeunes, les écoles, les collèges, les clubs de sports, certains centres de formation et les milieux souvent les plus insoupçonnés (police, gendarmerie, militaire etc…) prend de l’ampleur chaque jour que Dieu fait.
Ces produits prohibés et toxiques entrainent une majorité de jeunes à la dérive sur le regard impuissant des parents ; des jeunes consomment ces petits comprimés aux conséquences désastreuses sur leur santé et surtout sur leur évolution scolaire et professionnelle. En tout cas, l’ignorance des conséquences de la consommation des stupéfiants amène les jeunes à se dissimilés derrière les drogues pour « voyager » dans le monde des illusions, le voyage platonique pour faire des rêves utopiques.
Les accidents de la circulation causés par les drogues (TRAMOL ou TRAMADOL, CANABIS et autres) sont nombreux.
Ces dangereux produits agissent en quelques minutes dans le système nerveux du consommateur. Ces stupéfiants ne sont plus malheureusement consommés par les conducteurs de taxi moto uniquement comme tel est le cas il ya quelques années, mais les élèves et étudiants sont aussi entrés dans la danse. Les drogues font vraiment beaucoup de ravage dans notre société. Considéré comme un anti fatigue par certains, un coupe faim et un aphrodisiaque pour d’autres, le TRAMOL ou TRAMADOLE est aujourd’hui à l’origine de plusieurs dégâts (vol, viol, accidents, mort, crimes, blessures, délinquances, folie etc…) ces jeunes consommateurs ignorent juste les conséquences et les surprises que leur
réservent le stupéfiants. Le résultat final est le délire voir même la folie. Justement parlant de la folie, l’image de ce jeune fou de la ville de Bafoussam qu’on appelle « ETO’O », ancien élève d’un prestigieux collège de la ville, est un exemple parlant des conséquences de la consommation des drogues. Malheureusement très peut de campagnes de sensibilisation sur ces fléaux sont organisées et des guides comme celui-ci sont rares.
Vivement que les pouvoir publiques, nos communes, nos ministres de cultes et nos établissement organisent régulièrement les séances de sensibilisions. OLYMPIA JUJITSU CAMEROUN, LA FONDATION SANS FRONTEIRE ET ARTS MARTIAUX SANS FRONTIERE restent disponibles et disposés à apporter leur modeste contribution pour l’éradication de ce fléau.
Vue l’allure de la consommation de ces drogues, nous osons croire que le commun des mortel n’a pas besoin de porter les verres correcteurs pour se rendre à l’évidence que ces jeunes innocents et inconscients se dirigent vers un gouffre sans retour.
ATTENTION, ATTENTION ATTENTION le TRAMOL ou TRAMADOLE, comme toutes les autres drogues, appelés sous plusieurs noms : Sarcosy, Jacky chan, Mangakou, 007, vitamine, Jonh Travolta, Béré Rouge, petit pays ( fait moi voyager), petite gélule, petit blanc etc… méritent et doivent être combattus avec la dernière énergie ; sinon la génération actuelle qui s’inscrit dans la liste des consommateurs, deviendront les criminels et surtout des improductifs de notre société.
Au Cameroun, des millions de personnes consomment des drogues quotidiennement pour le bien-être immédiat qu’elles procurent, mais leur usage n’est pas sans conséquence sur la santé. Dépendance, diminution de l’appétit, perte de mémoire, dépression, cancer, les effets de la drogue sur le corps humain sont multiples, notamment chez les jeunes.
Le phénomène de la drogue dans le milieu scolaire a pris des proportions inquiétantes ces dernières années. Cela ne concerne plus que les lycéens, mais aussi des collégiens et même certains élèves du primaire, ce qui se répercute négativement sur leur scolarité et sur leur vie, en général.
L’usage des drogues par les jeunes dans les établissements scolaires est une réalité qui ne peut laisser personne insensible. C’est un véritable fléau qui se propage à une vitesse inquiétante. Nous assistons aujourd’hui à une dépendance de plus en plus grande à ces substances chez les collégiens et lycéens et même chez les élèves du primaire.
Il y a environ deux semaines, une institutrice dans une école primaire dans une école dans la région du centre (Cameroun) a surpris cinq de ces élèves en flagrant délit. Ces enfants, âgés entre 10 et 12 ans, étaient en train de consommer des psychotropes dans la classe alors qu’elle expliquait son cours. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un cas unique. Vente, achat et consommation se font en plein jour, au vu et au su de tous. Les transactions peuvent même avoir lieu dans l’enceinte de l’établissement scolaire. D’après la Direction générale de la Sûreté nationale, les opérations et interventions effectuées par les patrouilles mixtes de sécurité, chargées du contrôle des environs des établissements de l’enseignement , ont débouché sur l’arrestation de plusieurs personnes pour détention et trafic de drogue, alors que les quantités de stupéfiants saisies dans des affaires liées au contrôle de l’espace de l’enseignement se sont élevées. De nos jours, les garçons comme les filles semblent prendre plaisir à « fumé » des cigarettes ou à consommer de la drogue à l’extérieur de l’école comme à l’intérieur. Une étude faite par nos équipes déployées presque sur toute l’étendue du territoire camerounais révèle que beaucoup de jeunes sont exposés quotidiennement aux risques du tabagisme, des drogues, des rapports sexuels non protégés et adoptent des modes de vie malsains. D’après cette étude 16% des élèves de 13 à 15 ans sont des fumeurs, 6% consomment des boissons alcoolisées et 4% consomment des drogues. Cette étude montre que le TRAMOL ou encore appelé TRAMADOL et le tabac sont les substances les consommées chez les jeunes, suivi de l’alcool, puis du cannabis chez les garçons et autres psychotropes chez les filles. Sur l’ensemble des 6 000 élèves interrogés dans 5 villes de notre pays, 4,2% consomment du cannabis et 10,3% des psychotropes sans avis ni prescription médicale. Concernant la cocaïne, 0,5% des élèves interrogés déclarent avoir consommé de la cocaïne. Parmi les élèves âgés de 15-17 ans, 5,8% citent d’autres drogues : dérivés des opiacés dont l’héroïne, ecstasy et produits à inhaler (colles, autres solvants), dérivés du cannabis (zatla, maâjoune, shit, kif), dérivés du tabac (Magakou) ou différentes familles de psychotropes, dont surtout les benzodiazépines.
Dans un autre volet, l’étude parle de l’accessibilité
de la drogue. 44,3% ont déclaré que l’accès aux drogues était très facile,
31,4% trouvent que c’est facile de s’en procurer et seuls 10,9% des élèves
rapportent qu’il est très difficile de se procurer les drogues. Par ailleurs,
les élèves sondés déclarent dans 32,3% des cas qu’ils les achètent à
l’intérieur des établissements scolaires. 56,6% rapportent que cela se fait à
proximité de l’établissement, et 55,1% au niveau des cafés, cantines et salles
de jeux à proximité des établissements scolaires.
65% élèves des sondés rapportent que les fournisseurs de drogues sont des
élèves. 9,1% des élèves déclarent que les fournisseurs de drogues font partie
du personnel de l’établissement. D’autres fournisseurs ont été cités dans 26,5%
des cas : dealers, gardiens à proximité des établissements, anciens
élèves, transporteurs par Motos…
Une autre étude faite auprès des chefs d’établissement montre également qu’il y
a une relation significative entre l’usage de ce genre de substances et
l’absentéisme, la note inférieure à la moyenne, les nuits passées hors du
domicile, la violence, les crimes…
D’après les spécialistes, il existe plusieurs facteurs qui poussent ces enfants
à consommer de la drogue. «Dans un monde où l’alcool, le tabac et d’autres
substances ont fait leur place, les risques de toxicomanie sont présents.
À mesure qu’ils grandissent, nos enfants sont exposés à différentes substances
psychotropes et ils peuvent en faire l’essai pour plusieurs raisons, par exemple
pour en ressentir les effets, pour courir un risque ou pour tromper leur ennui.
Plusieurs adolescents ont aussi de la difficulté à composer avec le stress
causé par les études, les émotions et la vie en société», explique un
psychosociologue que nous avons rencontré.
Et d’ajouter : «Depuis une trentaine d’années, la banalisation des drogues et des pratiques de consommation associées à une augmentation des produits disponibles, il est de fait aujourd’hui que nous nous trouvons devant un véritable phénomène de société. Ce qu’il faut retenir c’est que le problème de la drogue chez nos enfants est une équation à trois paramètres : la rencontre du produit, d’une personnalité et d’une action socioculturelle. Donc, si les chiffres sont aujourd’hui alarmants, ils sont aussi indicateurs de la réalité de la profondeur du problème de la drogue. L’approche doit être éducative, sociale, médicale et sécuritaire :
Nous sommes tous responsables».
Extrait de :
Les Drogues et les Stupéfiants, Tueurs de rêves de la jeunesse
De SENSEI SIGNE ETIENNE